Les histoires de Sherlock Holmes sont difficiles à écrire. Obtenir ce mélange de mystère, d’aventure et de déduction, en particulier dans une autre période, est délicat. Encore plus particulièrement en ce qui concerne les bandes dessinées, car les scènes confortables d’interactions amicales entre Holmes et le Dr John Watson, ou les incidents déduire un nouveau client, sont conversationnelles et non visuelles.
Je soupçonne que c’est pourquoi tant de bandes dessinées de Sherlock Holmes, en particulier celles qui se déroulent à l’époque victorienne, ont tendance à être des mashups. Holmes contre Dracula, ou M. Hyde, ou les démons lovecraftiens, ou les zombies, ou le steampunk, ont tous été présentés. Tous donnent plus de raisons d’agir, en accord avec les attentes communes du format comique, qui est fortement tourné dans l’imaginaire populaire vers le fantastique.
Sherlock Holmes : L’affaire du Martien disparu continue dans cette veine. La nouvelle collection (de Caliber Comics) réimprime une mini-série en noir et blanc de quatre numéros publiée à l’origine en 1990 par Eternity / Malibu. Il est écrit par Doug Murray et illustré par Topper Helmers.
Situé en 1908, il se déroule dans un poste de LondresLa guerre des mondes invasion (par HG Wells). Une machine de guerre martienne capturée pendant la bataille est sur le point d’être exposée au British Museum en 1908 lorsqu’elle disparaît. Watson est envoyé pour convoquer Holmes hors de sa retraite pour le trouver, bien que le bon docteur soit distrait par les problèmes mentaux de sa femme Jacqueline.
Les flashbacks de Holmes combattant l’invasion avec le professeur Challenger fournissent de l’action. L’intrigue de Watson est censée fournir une implication émotionnelle, je pense, mais elle a trop peu d’espace et est gérée de manière trop mélodramatique pour réussir, bien qu’il soit agréable qu’on lui ait donné quelque chose à faire. Dans l’ensemble, j’ai trouvé que l’histoire était un mélange passionnant d’action et de références à la science-fiction classique.
La réimpression n’inclut pas les couvertures originales (bien qu’une partie de deux d’entre elles soient sur la couverture arrière) ou les notes de l’auteur de Murray (sur l’inspiration derrière la série et ses co-créateurs ; probablement pas nécessaire mais j’apprécie l’arrière-la -des aperçus de scènes dans des arrière-plans créatifs). Pourtant, je suis content Sherlock Holmes : L’affaire du Martien disparu ne moisit pas dans les bacs des anciens numéros. Le voir sur du papier blanc (par opposition aux problèmes de dos jaunissant que j’ai) a été une lecture amusante.